N’ayant point d’idée où il se trouvait, Drick sous l’effet d’un simili coma, commença par ouvrir ses yeux et examiner les lieux. Quelle brillante idée n’est-ce pas? C’était un lieu macabre, sombre et humide où il était bon de vivre, où la senteur du moisie s’harmonisait parfaitement avec le fromage. Qui celui-ci discutait avec les patates. Étant sûrement dans les cuisines, Drick voulu partir, mais il remarqua qu’il était attaché aux poutres du plafond. On peut dire que Drick n’est pas un vite vite! Pendant la bonne heure qui suivit, il s’efforça de se rappeler se qui venait de se passer. Tout d’abord il eu le coup de massue et la chute dans l’eau, ensuite c’est très vague. Il se rappel d’avoir volé au dessus des montagnes et avoir vu après un long laps de temps une forteresse, une forteresse rouge. L’atterrissage a été dure et il ne se rappel plus rien après. Entendant des bruit de pas qui s’en venait, Drick fit assemblant de dormir, pour faire une surprise. La surprise fut grande, pour Drick. Et oui, car quand Drick ouvrit les yeux en disant: “BOUUUU!” La chose visqueuse à botte, se trouvant devant lui, eu tellement peur qu’elle sauta au plafond, là où se trouvait Drick. Quand elle retomba enfin, dans un bruit infernal rappelant celui d’une orange pourrie tombé sur la tête d’un troll du haut d’une falaise, Drick était tellement couvert d’une gelée verte banane qui ne sentait pas très bon qu’il avait du mal à respirer. Pauvre p’tit pit!!
La chose à botte n’était en fait qu’un serviteur venu pour emmener Drick devant son maître, car il était l’heure. Drick fut lavé de la tête au nez et habillé soigneusement d’une camisole de force. Le maître, mesurant à peine un mètre et vêtus d’une toge rouge, n’impressionnait guère notre fou dans sa belle chemise. Tout en douceur et en gestuel peut convainquant, il se leva de son trône et commença par parler d’une voix rauque, puis de plus en plus douce. Il parlait de la pluie et du beau temps ce qui n’était pas très intéressant.